kabochi-mocha
Petite pause dans la cuisine pour reprendre des forces en vue de la lutte (finale ?) qu'il reste à mener.
Et pour ne pas perdre de temps -et se consacrer à la préparation des munitions- voici une recette on ne peut plus simple.
C'est vrai qu'à cette époque-là, il avait été plus ou moins (plutôt plus, je sais) question de pâtisseries délicieuses. Je m'étais un peu avancée. De mon four en ce moment ne sortent pas encore de douceur citronnées, mais le parfum du kabocha -potiron japonais- embaume et enchante tout mon dimanche comme le meilleur des desserts.
En fait, je triche encore car je me demande si l'on peut vraiment parler de recette quand il s'agit simplement :
- d'ouvrir la porte du four
- d'y jeter un kabocha. Même pas la peine de l'éplucher. Bon, vous pouvez le laver quand même
- de tourner le bouton sur 230°C
- et de revenir 1h30 plus tard pour y trouver ça:
Si kabocha il n'y a pas alors un potimarron fera l'affaire, mais puisque ce n'est pas la saison, ça complique encore un peu les choses. Et c'est dommage parce que c'est vraiment bon. Il suffit de découper un couvercle sur le dessus et de creuser dans la chair orange et fondante.
Assaisonner comme on veut.
Pour moi c'était une petite sauce à base de miso et de pâte de sésame. Un peu d'eau à ajouter jusqu'à la consistance désirée.
Et avec ça des mochis au riz complet. Oui, vous savez, ces carrés blancs qui gonflent et se déforment en grillant...
A bientôt pour d'autres expériences dans la cuisine de Lutsi !