La burka ! la burka !
Et voilà où nous mène la couture...
Dans ma folie créatrice de ces derniers jours, marquée par le mauvais
goût et la bonne volonté, je me suis lancée dans la réalisation d'une
burka ! Eh oui, les voies de la couture sont impénétrables. [Enfin,
ceci dit, rien de très étonnant quand on note l'infini décalage entre
les aspirations et les résultats - cf la veste de chasseur-cueilleur,
le t-shirt de clown et autres réalisations antérieures, si besoin.]
La riante maisonnée s'était étonnée : c'est quoi ce tissu ? mais tu fais quoiiii ? Et moi de répondre sobrement que c'en était fini des couleurs chatoyantes et autres modèles excentriques, et que la rigueur s'imposait, dans la forme et dans le fond.
Alors j'avais choisi ce modèle chicos, la 13 du livre 1, tellement bien mise en valeur par d'autres, nombreuses et talentueuses (je renvoie à l'antre JCesque)...
Bien décidée à faire une économie multiple de temps, d'argent et d'acquisition de connaissance, j'ai décidée de zapper la pose de fermeture éclair, encouragée en cela par quelques couseuses expérimentées qui s'empressèrent de répondre à mes interrogations par une affirmation que l'on peut résumer ainsi :
"Nevermind the fermeture éclair, here is the petite ouverture bien suffisante"
Assertion fort engageante, mais que l'on peut redéfinir ex-post ainsi :
"Nevermind the 13 chicos, here is the burka !"
[Les punks égarés sur ce blog ou ex-punk reconverties en mères de famille couturières reconnaîtront la référence, expliquant l'illustration musicale de ce post.]
...
Ceci dit, rendons honneur à miss Tartempionne qui, quelques heures plus tard, alors que je me pavanais dans le salon en dansant à qui mieux-mieux avec mon seyant modèle de burka japonaise, s'étant souvenue qu'elle avait élargi l'encolure - d'où le passage de tête facilité - m'en a vite informé par email.
J'ai donc moi-même corrigé cet impair, et possède donc désormais une charmante robe chicos #13...
Photos dans un avenir proche.
Eh eh eh.