Dimanche en famille... Aïe aïe aïe !
Il n'était pas que question de couture aujourd'hui ! (eh oui, deux posts en une journée, c'est la fête, la fête...)
Un résumé de ce dimanche en famille en deux actes :
- Acte 1, le gâteau qui fait rire : (mais oui, nous aussi on est des grands romantiques !)
Très inspirés par la recette de Tambouille, nous, les zèbres, avons réalisé le gâteau homonyme :
La grimace... inévitable.
La cuisson... gonflée.
Selon le zèbrito grimaçant, ce gâteau s'impose de droit
pour les futurs goûters d'anniversaire (y compris celui - relativement
obscur et méconnu - des 4 ans 1/2...). Genre le gâteau zèbre, c'est le king of the gâteau.
Quitte
à désenchanter le monde de ce petit animal, je lui ai fait remarquer
que la saveur n'était pas à la hauteur de la rigolade de la
fabrication. Il a acquiescé. Je crois qu'on est sur la voie d'un
compromis à l'amiable pour le prochain essai.
- Acte 2, le hamac piégé :
L'après-midi venu, bien blottie sous la couverture, avec en bande-son les cui-cui des oiseaux et les coa-coa des oies voisines [oui, les bandes sons punkouille pourrav', je vous les réserve. Eh eh eh], au soleil, j'ai lu... C'était bon.
C'était Le livre des nuits, de Sylvie Germain. Prenant, saisissant, remuant.
Bon, après , ça a dégénéré. Le petit marcassin et le grand sanglier se sont emparés du hamac. Je les balançais vivement quand la corde de gauche (qui avait passé tout l'hiver à moisir sur l'arbre) a craqué. Ils ont donc terminé écrasés par terre, l'un amortissant l'autre, dans le bon sens, heureusement. Pas de mal, mais bonne rigolade.
Là où ça se corse, c'est que dans notre élan on a continué à jouer avec le hamac. Quels plaisantins. Et alors que je secouais le petit marcassin grimaçant - qui pèse son poids de glands - j'ai senti une douleur fulgurante dans le dos. Mais, peu importe, dans le feu de l'action, on a enchaîné sur une partie de volley-raquettes-foot.
Et là, au climax de l'après-midi sportive, alors que j'allais faire la passe finale (on devait faire 10 passes avant de sauter dans le bain), je me suis fièrement tordu la cheville. Hurlement, tortillage, hurlement, ricanade.
Gestion de la douleur par l'intériorisation, un tableau tout en finesse (sans illustration...): rougeaude et suante, riant nerveusement, affalée sur une chaise, crispée sur la table, en soufflant fort, et toute ce travail de réalignement des chakras réalisé avec le petit marcassin gentil me serrant dans ses bras.
Et donc, à l'heure où je vous écris ces quelques mots, les amishos, je suis assise sur ma handi-chaise de fortune - ma chaise de bureau bien heureusement pourvue de roulettes -, mon pied gauche me lance et semble tout chaud.
Alors, oui, je dramatise, non, ce n'est rien de grave, et après une bonne nuit de sommeil il n'y paraitra plus (prophétie auto-réalisatrice ? difficile à croire...). Mais pour le moment, je boite piteusement en me tenant le dos comme une femme enceinte dans un 3e trimestre avancé. Et dans une maison copieusement garnie d'escaliers, c'est dur.
Bonne fin de dimanche à vous !!!