Top à l'envers et papotages divers
Eh, eh,
Ma rage, ma haine, ma rancœur, mon aigreur, et finalement ma libération et mon soulagement de - bientôt - arrêter de fréquenter ces cons qui pètent plus haut que leurs culs à donné ça :
Comme quoi, ça a du bon de se faire claquer le beignet en comm' de spé (comme on dit dans la pègre universitaire). C'est plutôt sobre, chic et féminin : froufroutage oblige.
Les modifs :
J'ai posé un biais sur le "v", car j'en avais mis sur
les tours de bras et ça faisait moche sans. Je ne sais pas faire les
biais planqués discrets, faudrait peut-être que je m'y essaie.
Les trucs :
J'ai fait les froufous de l'encolure avec du fil
élastique, pour la première fois. C'est un peu magique et ça donne
envie de faire des smocks (genre, la fachonne-victime summer'08 qui
s'ignore encore...).
Le truc relou :
En fait, on voyait sur la photo du bouquin mais
j'avais préféré fermer les yeux : ça baille un peu dans le dos entre
les deux nœuds. C'est sûrement pas très grave, peut-être même pas trop
moche, et de toutes façon, c'est dans le dos, donc nevermind.
Donc c'est japonais, of course, d'un livre peu vu. J'avais craqué sur ce modèle et il était normal que j'inaugure le bouquin avec. Quand j'ai acheté ce tissu - et beaucoup d'autres - sur Purl soho (info spéciale Claire, hi hi), ça m'a semblé coller avec ce patron.
La suite, c'est comme dans tout blog de couture qui se la pète, quand j'ai tenté de faire comme la jeune et pimpante japonaise avec mon pot de lierre :
Je vous épargne ma déambulation hagarde dans toute la maison avec le lierre sec et poussiéreux. Les photos à n'en plus finir, avec mon postérieur en gros plan. Et la juste réflexion que si j'étais un peu plus girly dans l'âme, il n'aurait pas été insensé de m'engager aux côtés potelés du grain de sel qui fait de la rétention d'eau pour remodeler tout cela. Mais, partisane du moindre effort, j'attendrai patiemment que soit confirmé un éventuel séjour sur une plage des Caraïbes avant de me mettre en branle, caloriquement parlant (d'autant que, dois-je le rappeler, j'entretiens ma forme légendaire par des séances bihebdomadaires de gym et de step avec les bobonnes du village et que depuis mon impasse professionnelle, je n'hésiterais pas à renouer avec les sports de combat pratiqués antérieurement pour distribuer des bourre-pifs à qui de droit...).
Voili voilou pour la couturade (et annexes).
Pour le reste, j'ai des nouvelles lunettes mortelles.
Finalement, écaille-corne, c'est parfait ! Merci Alain ! Bravo pour ce SAV garantie du feu de Dieu, dans ce monde de brutes, d'égoïstes, de resquilleurs et autres f... de p.... (oh !)
Maintenant, reste à prendre en main la décrépitude capillaire. D'autant que j'ai gardé ça pour moi jusqu'à présent, mais autant jouer cartes sur table : j'ai naturellement la coupe de cheveux de François Bayrou, avec de la bouclette folle sur le dessus du crâne. Dans l'intimité, 'François', c'est devenu mon nouveau surnom. Sexy sexy, surtout qu'on n'est pas trop centristes à la maison, alors ça émoustille pas grand monde - juste, ça ricane. Je tente de faire évoluer cette malencontreuse appellation en 'Francesco' histoire de faire latino, salsa king, torero, pizzaïolo, genre le sang chaud qui coule dans mes veines ouvertes... en vain !
Et tant qu'en être aux confidences, je vous dis que le pire, c'est que question couleur, François et moi aussi on se ressemble. Autant pendant des années, j'ai revendiqué le cheveux blanc comme signe de la classe, de la maturité, de la sagesse ; autant depuis que je prends des photos de moi à tirelarigot et sous toutes les coutures pour frimer avec mes fringues home-made, je mesure l'étendue des dégâts et suis abasourdie par cette drôle de touffe sans queue ni tête ni couleur homogène ni chatoyante...
Notons que pendant des années, j'ai fait bien plus jeune que mon âge (y'à même la fois où en voyage loin de la civilisation avec une copine de 6 mois mon aînée, on l'a prise pour ma mère et moi pour sa fille... Moi ça m'avait bien fait rire, et j'ai redoublé de couillonnade pour marquer le coup...). Alors avoir du cheveux blanc, ça me posait là (où ?). Mais maintenant que, subrepticement, j'ai fait un saut temporel qui m'a remis en phase avec mon acte de naissance, je me dis que pour être une vraie trentenaire, il faudrait que je camoufle tout ça pour faire 5 ans de moins. On marche sur la tête (de Bayrou...).
Enfin, je philosophe mais je n'ai toujours pas agit sur le front centriste et capillaire. Ça ne saurait tarder. Vos conseils colorés et avisés résonnent nuit et jour dans mon crâne vide... A suivre...
PS : Une bise à Cricri si elle arrive jusque là, hi hi hi. :)