Le temps de quoi ?

Fût un temps où j'avais une vie moins remplie.
J'avais du temps pour faire des tas de choses, ce qui ne veut pas dire que j'en foutais plus que nécessaire. Mais potentiellement, je pouvais beaucoup. Et c'est ça qui fait la différence.
Je me disais souvent : "profites-en ma belle, ça ne durera pas. Va au ciné, lis des livres, fais le ménage". Dans les faits, je glandais pas mal, et surtout, je déprimais de ne pas savoir où j'allais et de quel pendant était ce vide existentiel.

Quand je cherche dans les années passées, je n'ai plus, depuis le lycée, était contrainte par un rythme imposé de l'extérieur. La fac de sociologie, ça rimait plutôt avec grèves, militances diverses et bouteilles de vin blanc spécial crustacés. La recherche, c'était l'aventure à l'autre bout du monde, et au plus dur de cette aventure, dans la rédaction doctorale, c'était un choix personnel de m'y engager à corps perdu (et retrouvé déguisé en fille mais c'est une autre histoire...). Ensuite, c'était de maigres contraintes pour quelques heures de cours par-ci par-là, quelques réunions de recherche, mais pour l'essentiel, c'était travailler quand je voulais, chez moi ou ailleurs, avec la liberté d'aller au supermarché en milieu d'après-midi. Et puis surtout la liberté de ne rien foutre puisque j'étais au chômage quand même plus que de raison...

Alors autant vous dire que mon quotidien a pris un sacré virage. 35 à 40 heures de cours par semaine avec présence obligatoire + les révisions le soir à la maison, ça laisse peu de temps pour aller poster du courrier en recommandé le cas échéant. Si on rajoute à ce planning la présence du petit marcassin, la course pour le récupérer le soir avant que la garderie ne ferme ses portes et le dépose à la gendarmerie, et les besoins spécifiques de ce petit animal, on comprendra mon absence de ce blog et des vôtres, pour une fois justifiée.

Ça... quand on élève la procrastination au rang de compétence professionnelle après des années d'entrainement intensif, c'est bouleversant de finalement se sortir les doigts du fion (pour rester polie). Mais c'est tellement stimulant. 

Et puis, au-delà de toutes ces contingences bassement terrestres, il y a cet homme qui prend de plus en plus de place et qui rend le quotidien intense et brillant, le ciel plus bleu ou le froid plus mordant.

Donc oui, I'm still alive. Fucking alive même. Et avec des tas de projets et d'idées à mettre en place dès le gros exam de fin mars validé... Des projets de couture (non ?????.... si !), de stage, de voyage, de la vida misma quoi !

Alors attendez moi encore un peu, je reviens vite.

Comments

[Laurence]

Et bien alors, toujours le grand amour, il va te laisser nous écrire 2, " histoires drôles ton prince charmant ? Profites de la vie et sois heureuse !

[jolie armoire]

oui quand même ! y a pas que la picole, les sorties, le marcassin, le nouveau mec... et la couture alors ? et nous ?

[zelapin]

je repasse ici gueuler un coup sur la fréquence des posts, et je tombe sur un comm' où quelqu'un est content de nous avoir retrouvées...j'ai pas tout perdu!
bon, une fois ça posé, il faut bien revenir à l'objet du mien ,de comm', à savoir un petit soufflon pour toi, kikizita de mon coeur (de mon médiastin, de ma crosse aortique, de mon faisceau de His et son pote japonais, de ma tricuspide, de mes piliers de la mitrale, choisis, c'est gratos).
tu te fous de qui?
ok, tu bosses (un peu), tu stages (un peu), tu marcassines (suffisamment j'espère), tu bai...s, tu picoles, tu sors, tu loves over the rainbow, mais faudrait aussi un peu bloguer!
bises quand même parce-que bon, d'accord, et bisesd parce-que bon, ok.... mais quand même!

[emmath]

super heureuse pour toi!!!!!!

[Chandrakhala]

bonnes nouvelles, contente de savoir que tout va bien poru toi. Du bonheur, du bonheur, encore du bonheur, c'est tout ce que je te souhaite!
Bises!