Retour à la normale. Presque.
Sorry amigos !
Je vous ai un peu négligés ces derniers temps - donc je vous mets une chanson sexy pour me rattraper , ay ay ay -. En plus je suis une burne parce que j'ai une super robette a vous présenter, mais faut que je fasse des photos et donc que je la repasse avant, et je ne sais pas pourquoi, je ne trouve pas le temps.
Pourtant on peut pas vraiment dire que je suis overbookette, genre new-yorkaise folledingue en tailleur et baskets. Non, c'est pas vraiment ça. D'ailleurs pour tout vous dire, je suis toujours au chômdu.... .... mais : ahhhhhhhhhhhhhhh, le Dieu des glandeurs invétérés a entendu mes jérémiades et a lâché la thune ! Pôle-emploi, de son petit nom, a enfin débloqué la situation qui faisait bicher ["bicher", pas mal hein...] mon banquier l'air de rien et m'a envoyé presque 3000 euros d'arriérés, et, la verdad, j'ai dit merci la vie.
Mais en attendant, mon futur taf potentiel qui devait commencer à la fin de la grève a pris une tournure tarabiscoté. J'imagine qu'un administratif s'est pointé au lendemain des six semaines de vacances offertes par le Collectif_5_février [j'adore cette photo. Crédit : J.M. André] pour rappeler qu'un appel d'offre était nécessaire voire obligatoire... Et sur ce, que ma candidature est particulièrement intéressante, mais qu'on va faire jouer la concurrence pour voir si y'aurait pas quelqu'un de mieux encore. Ah ah, capitalisme honni. Vive le goulag.
Donc me voilà repartie pour des vacances forcées, pas désagréable au demeurant mais il se trouve que je me lasse de ce sentiment de culpabilité permanent dû au fait que je n'assure que le strict minimum des tâches ménagères, et je préfèrerais avoir le prétexte de bosser 35 heures par semaine pour justifier la baraque crados. Je sais, c'est pathétique d'en arriver là.
Non, en fait, c'est plutôt que quoi qu'on en dise - et surtout moi - la vie active c'est bien et épanouissant. Ça donne un sentiment d'appartenance à la société, à la communauté tiens, on va pas être pingre. Ça permet à l'individu de donner un sens à son existence. ... Ouais, OK, j'y vais un peu fort. On n'est pas tous des médecins sans frontières ou militaires assoiffés de sang. Mais ça ouvre les yeux sur d'autres réalités - même si moisies - et en général, ça permet de rencontrer des gens, quitte à finir en daubant dessus ou, mieux, en s'enfilant des ti-punchs avec. Bien sûr, des fois, c'est tellement la mouise qu'on préférerait être au chomdu même avec 3 mois de retard dans le paiement des indemnités que d'aller y pointer tous les jours. Finalement, c'est encore l'histoire de toujours, le verre plein, le verre vide, à moitié. Tout est question d'alternance en fait, je crois, peut-être. En fait, j'en sais rien. Et puis on s'en fout.
Ceci dit, y'a pas que moi qui me tape ma petite déprime post-hivernale des tropiques. Mon médecin, ce fin psychologue, a noté une grosse fatigue généralisée depuis la reprise. On peut y voir un contre-coup de la grève - ou un effet pervers de la vie active, ah ah ah - et c'est vrai, bordel, elle est où la Martinique de demain ? Perso, j'ajouterai également le sevrage alcoolique après six semaines de ti-punchs sous perfusion : visite parentale, rencontre de nouveaux amis, arrivée en catastrophe de la grande Sof. Plaignez-moi.
Donc tout ça juste pour dire, c'est pas le boulot qui m'étouffe, donc très vite, je mettrai des photos de couturade chouette.
Embrassades !