La martinique dans une crotte de poule !
Bonjourno pipolito,
Pas de couturade cette fois-ci, sorry couture-people-addicts. Faut dire que j'ai tellement assuré la dernière fois que je n'ose pas m'y remettre, vous savez, la peur de l'échec, tout ça.
Cependant, un ordre du jour riche en rebondissements :
- The technical question de "how in hell répondre aux commentaires sur canalblog ???"
- Des considérations éthologiques sur la poupoule, sa vie, son œuvre.
- Canalblog et les commentaires :
C'est vrai quoi. Comment y répondre pour que la personne qui a fait le commentaire soit informée, etc. Un truc ne doit pas être bien configuré, mais si je veux vous répondre en private, je dois copier l'email, ouvrir ma messagerie, coller votre email, inventer un titre pas trop cruche pour que vous ne balanciez pas direct le message en spam, etc. Donc en général, je réponds directo dans les commentaires, mais je me doute bien que vous avez d'autre crème à fouetter que de venir voir si j'ai répondu un truc des jours et des jours après, alors que vous avez même oublié jusqu'à l'existence de votre commentaire.
Bref, si y'a une solution, merci de me mettre au jus, histoire qu'on se marre toujours plus. D'ailleurs, faut que je réponde aux commentaires chouettos du post précédent qui me vont droit au coeur.
- Cocotte gone wild !
On se souvient que lors de la grande famine de février, une poule s'était installée dans le jardin, et avait pondu 6 œufs. Après consultation des poupoules du blog, on les avait mangé. C'était bien bon. Quand la vie a repris son long cours tranquille, on lui a acheté des croquettes-à-poules pour qu'elle ait une alimentation bien équilibrée : ni trop sucrée, ni trop grasse. [Faut voir qu'un jour, dans notre découverte du régime alimentaire de la poule et malgré les restrictions alimentaires, on lui avait donné du chocolat blanc et elle aimait ça...]. Et c'est là, une fois que la grève générale était levée, que la poule a arrêté de pondre. Situation pour le moins étrange, que le marcassin a expliqué en ces mots : "C'est une poupoule de grève".
Sans verser dans les explications politico-animalière, on commençait à se monter le bourrichon avec le roux sur une histoire de cycles de ponte de la poule. Sans rien y connaitre, on devisait passionnément sur le cycle hormonal des gallinacés et en pestant sur la multiplication des crottes dégueux.
Quand un matin, en partant à l'école, le marcassin désigne une trace sur le muret bordant la terrasse : "Tiens, on dirait la Martinique". Et pour cause.
J'ai rajouté des pictogrammes en guise de légende, ce qu'apprécieront les géographes professionnelles confrontées quotidiennement à la médiocrité des étudiants du supérieur [ma qué chucha ? comme disait l'autre...]. On reconnait donc la mer des Caraïbes et ses poissons multicolors, et l'océan et ses surfeurs d'argent à la conscience politique noyée dans l'iode [dont on a déjà parlé]. La croix rouge, c'est chez nous, si vous voulez passer [enfin, pas la croix rouge la vraie, hein, on ne pourra pas vous soigner en urgence, ne vous faites pas trop de film, je n'ai toujours pas les résultats de l'écrit du concours d'infirmière...].
Donc, la poule avait arrêté de pondre, mais elle déféquait des représentations géographiques aux vertus éducatives. Ca nous convenait.
Les jours sont passés, puis, on est tombé sur son nid !
Cette couillonne s'était installée un petit abris de feuilles à l'ombre des plantes et avait pondu 14 oeufs en loucedé !!! Bravo l'esprit collectif la poule. On en a piqué deux pour vérifier, mais, à mon grand regret, pas le moindre poussinou. J'ai donc coché les oeufs déjà pondus histoire de les lui laisser et de récupérer ceux à venir.
Mais, poule retorse s'il en est, à partir de ce moment-là, elle ne les a plus quittés. Toujours à les couver. Elle ne venait plus manger de croquettes ni de bouts de pain, ni boire de l'eau, ni rien, malgré la chaleur étouffante [et avec les plumes, oh la la]. Même plus de crottes en pagailles. On était inquiets, forcément. Alors au bout de 3-4 jours de grève sèche, on a eu peur qu'elle se sacrifie à attendre des poussins qui n'écloreraient jamais, chasteté poulesque oblige. Alors le roux et le marcassin ont profité d'un moment d'inattention pour faire du lancer d'oeufs dans le fond du jardin. Depuis elle n'est plus retournée pondre dans ce nid. Forcément, elle doit être un peu fâchée.
Amies de la psychologie de la poule, vous êtes donc conviées à partager vos trucs et astuces pour une cohabitation pacifique et prolifique avec ce drôle d'animal.